En matière de risque, tous les scénarios possibles sont envisageables. Souvent, les situations les plus lourdes de conséquences naissent de risques si farfelus que même les gestionnaires de risques les plus stratégiques et les plus vigilants ne les ont pas vus venir. Comment se préparer à l’imprévisible ? En faisant preuve de créativité. Après le 11 septembre, les acteurs et les équipes de films à succès tels que Die Hard et Delta Force ont été invités par le Pentagone à participer à la réflexion sur les cibles et les projets terroristes potentiels. Ce partenariat entre des entités aussi distinctes peut sembler étrange, mais les dirigeants du Pentagone ont estimé que le regard neuf de ceux qui ont joué les pires scénarios sur grand écran apporterait de nouvelles idées pour faire face aux risques géopolitiques. Ils avaient raison : ce niveau de collaboration créative peut permettre de découvrir des menaces là où ceux qui s’occupent de la gestion des risques ne pensent pas à regarder. C’est pourquoi les entreprises qui associent des stratégies créatives de gestion des risques à la technologie sont les mieux placées pour découvrir des événements qui ne sont pas toujours visibles à l’œil nu.

 

Les médias sociaux font monter les enchères
Prenez les récentes rumeurs de fermeture de Metro Bank, qui se sont répandues sur les médias sociaux et ont semé la panique chez les clients pour un rien. Les médias sociaux sont un outil puissant pour atteindre les clients, mais ils peuvent aussi être le vecteur de réactions négatives et de conversations qui peuvent ternir la réputation d’une marque presque instantanément. Dans le cas de la Metro Bank, le prêteur n’avait probablement jamais imaginé qu’une rumeur Whatsapp pourrait entraîner un comportement frénétique de la part des clients. Quel que soit le degré de préparation d’une entreprise aux risques traditionnels et prévisibles, des situations inattendues sont toujours possibles.

 

Se préparer de manière créative à tous les risques
Les gestionnaires de risques ne seront jamais en mesure d’identifier tous les risques potentiels et de s’y préparer, mais cela ne signifie pas qu’il faille faire appel aux acteurs d’Avengers : End Game. Un bon point de départ consiste à demander l’avis des parties prenantes de l’organisation sur les points faibles de leurs services respectifs et à tirer des enseignements des situations auxquelles d’autres entreprises sont confrontées et de la manière dont elles y font face. Une autre stratégie créative – similaire à celle qui consiste à inviter Hollywood pour un brainstorming créatif – consiste à demander à votre équipe de direction d’imaginer le pire scénario possible. La NASA a récemment adopté cette approche en réalisant une simulation du pire des scénarios pour montrer ce qui se passerait si un astéroïde géant s’écrasait sur la ville de New York. La gestion intégrée des risques (GIR) permet aux gestionnaires de risques d’être plus créatifs et de sortir des sentiers battus en offrant une vision globale des risques opérationnels et stratégiques, en suivant les menaces d’un endroit à l’autre et en cartographiant les progrès accomplis dans la mise en œuvre des plans d’atténuation. Le résultat : la clarté sur la localisation de tous les types de risques, sur ceux qui sont les plus menaçants et sur la manière dont ils sont gérés aujourd’hui. Les gestionnaires de risques sont également déchargés des tâches routinières et des tâches lourdes, ce qui leur permet de faire preuve de créativité, de sortir des sentiers battus et d’appliquer les connaissances acquises afin d’améliorer la résilience de l’organisation.

 

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