Selon l’Institute of Risk (IOR), « un système viable de gestion des risques est un système de gestion des risques. la taxonomie des risques – souvent appelĂ©e La catĂ©gorisation des risques – peut ĂŞtre considĂ©rĂ©e comme le fondement d’un système efficace de gestion des risques opĂ©rationnels. Le cadre de gestion des risques est construit. Sans ce cadre de rĂ©fĂ©rence commun pour les informations sur les risques, il n’y aura pas de base claire pour le suivi, l’Ă©tablissement de rapports ou la prise de mesures significatives ».
Quels sont les principaux types de risques ?
Dans son livre blanc sur la catĂ©gorisation du risque opĂ©rationnel, l’IOR rĂ©sume les principaux types de risques auxquels les organisations sont exposĂ©es : crĂ©dit, liquiditĂ©, marchĂ©, opĂ©rationnel, rĂ©putation et stratĂ©gique. Ses orientations prĂ©cisent que ces risques existent dans un contexte organisationnel plus large – les expositions et les Ă©vĂ©nements peuvent se chevaucher, et les Ă©vĂ©nements d’un type de risque peuvent, par effet de contagion, entraĂ®ner un risque dans un autre type de risque.
Quels sont les avantages de la catégorisation des risques ?
Le classement des risques en catĂ©gories les distingue des autres types de risques et constitue un moyen utile de dĂ©terminer oĂą se trouve la plus grande concentration de menaces. La catĂ©gorisation permet de dĂ©terminer les causes communes des risques. Et surtout, elle peut vous aider Ă Ă©laborer des rĂ©ponses appropriĂ©es aux risques. Les quatre principaux avantages sont les suivants Identification – avec un « menu » de risques possibles, une organisation peut dĂ©terminer ceux qui sont pertinents pour ses dĂ©partements ou ses activitĂ©s, Ă©vitant ainsi que des risques potentiels soient nĂ©gligĂ©s. Mesure – la cohĂ©rence des termes et des descriptions permet de comparer les risques opĂ©rationnels et d’accumuler des donnĂ©es. Suivi et rapports – avec un cadre de rĂ©fĂ©rence commun, les rĂ©sultats d’un cadre de gestion des risques opĂ©rationnels peuvent ĂŞtre mieux analysĂ©s ; les ressources peuvent ĂŞtre affectĂ©es aux risques opĂ©rationnels les plus importants, l’exposition aux risques peut ĂŞtre comparĂ©e dans l’ensemble de l’entreprise et des objectifs et des seuils appropriĂ©s peuvent ĂŞtre fixĂ©s. ContrĂ´le – diffĂ©rentes catĂ©gories de risques peuvent exiger des rĂ©ponses très diffĂ©rentes en matière de contrĂ´le. La catĂ©gorisation permet d’Ă©laborer des stratĂ©gies de contrĂ´le personnalisĂ©es.
Le personnel Ă tous les niveaux doit-il ĂŞtre Ă l’aise avec la catĂ©gorisation des risques ?
Oui, le personnel de l’ensemble de l’organisation doit ĂŞtre en mesure de comprendre les descriptions de catĂ©gorisation des risques utilisĂ©es et la catĂ©gorisation doit l’aider dans son rĂ´le. Dans un premier temps, un projet de consultation est recommandĂ©, invitant toutes les personnes impliquĂ©es dans l’utilisation de la catĂ©gorisation Ă formuler des commentaires.
À quelle fréquence un cadre de catégorisation doit-il être revu ?
Il est conseillĂ© de procĂ©der Ă un examen pĂ©riodique, car les activitĂ©s des entreprises et les risques opĂ©rationnels qui y sont associĂ©s sont susceptibles d’Ă©voluer. De nouveaux risques peuvent apparaĂ®tre et des lacunes peuvent se faire jour. Il est donc recommandĂ© de procĂ©der Ă une rĂ©vision annuelle pour garantir la validitĂ© du système.
La conception d’un cadre de catĂ©gorisation du risque opĂ©rationnel est-elle complexe ?
Le guide explique qu’il convient d’ĂŞtre très prudent lors de la conception du cadre, car des erreurs peuvent rendre son utilisation difficile, inefficace ou faire en sorte que des risques soient nĂ©gligĂ©s. Les risques opĂ©rationnels Ă©tant une combinaison de causes, d’Ă©vĂ©nements et d’effets, un cadre peut ĂŞtre basĂ© sur l’une de ces trois facettes, bien que la catĂ©gorisation basĂ©e sur les Ă©vĂ©nements soit la plus courante.
L’IOR a-t-il un avis sur la meilleure base de catĂ©gorisation ?
L’IOR privilĂ©gie la catĂ©gorisation basĂ©e sur les Ă©vĂ©nements et recommande d’utiliser, dans la mesure du possible, des sous-catĂ©gorisations de haut niveau pour leurs causes et leurs effets afin de complĂ©ter la catĂ©gorisation basĂ©e sur les Ă©vĂ©nements. Cela permet Ă une organisation de mieux relier les causes, les Ă©vĂ©nements et les effets et d’identifier et d’attĂ©nuer les schĂ©mas potentiellement dangereux.
Quels sont les autres facteurs Ă prendre en compte au stade de la conception du cadre ?
Le conseil est de s’assurer que la conception de la catĂ©gorisation est appropriĂ©e, proportionnĂ©e et avec une granularitĂ© de niveau 1, au maximum de niveau 2. Il convient de faire preuve de cohĂ©rence et de fournir des explications claires et sans ambiguĂŻtĂ© pour chaque catĂ©gorie de risque. Le cadre doit ĂŞtre pertinent pour toutes les parties de l’opĂ©ration et ĂŞtre structurĂ© de manière Ă ĂŞtre cohĂ©rent avec les activitĂ©s et les objectifs. Il est prĂ©fĂ©rable d’Ă©viter d’inclure une catĂ©gorie « autre » – si une nouvelle catĂ©gorie de risque apparaĂ®t, elle doit ĂŞtre ajoutĂ©e au cadre.
Quelle est la meilleure façon de procéder à la mise en œuvre ?
Ce livre blanc est une lecture indispensable, car il contient des conseils sur tous les sujets, depuis les rĂ´les et responsabilitĂ©s des utilisateurs principaux et les facteurs clĂ©s Ă prendre en compte pour une mise en Ĺ“uvre rĂ©ussie du cadre, jusqu’aux dĂ©fis courants qui peuvent se poser et Ă la manière de les surmonter.