La fintech – la technologie financière – est en plein essor, et le Royaume-Uni montre la voie avec certaines des technologies numériques les plus innovantes comme la blockchain et l’intelligence artificielle (IA) qui inspirent de nouvelles façons de travailler dans la banque, l’assurance et la gestion de patrimoine. La croissance du marché de la fintech a été accélérée par la pandémie de COVID-19, les consommateurs envisageant des alternatives aux services auxquels ils auraient eu accès auparavant dans la rue. Les consommateurs moins avertis sur le plan technologique cherchent également à tirer parti de services accessibles à distance. Mais les nouveaux services financiers axés sur la technologie s’accompagnent de risques – et de beaucoup de risques. Ces entreprises à croissance rapide doivent s’assurer qu’elles gèrent efficacement les risques si elles veulent durer et résister à la pression d’une concurrence mieux établie.

Voici 5 raisons pour lesquelles les start-ups de la fintech doivent mettre en place des processus de gestion des risques efficaces dès le départ :

  • Cyberattaques
    Le secteur de la fintech est une cible de choix pour les cybercriminels qui cherchent à tirer parti des vulnérabilités inhérentes à des services tels que le paiement mobile. La priorité sera donnée à la mise en place de processus robustes autour de la sécurité des réseaux et des données des consommateurs afin d’atténuer le risque de violation. Cela dit, une enquête menée par The Economist Intelligence Unit a révélé que les fintechs sont en fait mieux placées pour faire face à la cybercriminalité car il y a moins de produits, de systèmes internes et de processus hérités, ce qui permet à l’équipe chargée de la gestion des risques de repérer plus facilement les anomalies.
  • Défaillance technologique
    Les défaillances technologiques et les interruptions de service qui en résultent représentent un risque énorme pour les fintechs. Quel est votre plan en cas de défaillance technologique modérément perturbatrice ? Quel est votre plan en cas de défaillance technologique modérément perturbatrice ? Et dans le pire des cas ? Quel serait l’impact sur votre entreprise et vos clients ? Quelles mesures pouvez-vous prendre dès à présent pour atténuer, voire éliminer, ces conséquences ?

    Ce ne sont là que quelques-unes des questions que la FCA demande aux entreprises de services financiers d’examiner de manière plus systémique afin de renforcer leur résilience opérationnelle. L’intérêt pour ce sujet devrait croître à mesure que le processus de consultation sur les nouvelles réglementations proposées se terminera le 1er octobre.
  • Responsabilité professionnelle
    Avec de nombreux nouveaux produits financiers et de nouvelles méthodes de distribution, les entreprises fintech sont vulnérables aux risques associés aux erreurs en matière de service à la clientèle et de livraison. Comme pour tout nouveau produit ou processus, il y a une période d’apprentissage pour l’équipe en contact avec la clientèle, et c’est une période particulièrement risquée pour les entreprises fournissant des services financiers. Les nouveaux processus peuvent nécessiter la saisie manuelle de données, ce qui accroît le risque d’erreur humaine. Le risque lié aux tiers est également une faiblesse potentielle pour de nombreuses fintechs qui s’appuient fortement sur des sous-traitants pour effectuer des services cruciaux en leur nom.
  • Une attention accrue de la part des régulateurs
    Alors que les entreprises de fintech mettent sur le marché des technologies et des services innovants, les régulateurs ne manqueront pas d’être à l’affût de tout signe de négligence.

    Il est crucial pour les fintechs de rester au fait des obligations réglementaires et des mises à jour grâce à un système de gestion des risques adapté. Les fintechs qui opèrent à l’échelle internationale auront encore plus besoin d’un système centralisé pour naviguer dans les réglementations de plusieurs pays.
  • Établir et conserver la confiance des consommateurs
    Les consommateurs s’attendent à une expérience fluide et sûre chaque fois que leurs fonds sont gérés numériquement. À l’ère des médias sociaux, il suffit d’une violation importante des données, ou d’une série d’incidents moins importants, pour perdre la confiance des clients et nuire à votre réputation.

    Si vous êtes une start-up fintech, il est clair qu’il faut trouver un juste équilibre entre proposer des solutions innovantes qui encouragent des modes de travail plus efficaces et efficients et veiller à ce que les risques cachés soient pris en compte et atténués. Avez-vous ce qu’il faut pour gérer les risques en vue d’une réussite à long terme ?

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