Registre mondial des risques, 4 novembre 2020
Les autorités de régulation américaines ont infligé à Citigroup une amende de 400 millions de dollars parce qu’elle n’a pas remédié à des lacunes de longue date dans ses systèmes de contrôle et de gestion des risques et qu’elle a été invitée à mettre à niveau ses systèmes et processus informatiques. Selon Jim Wetekamp, PDG de Riskonnect, la situation de Citigroup met en évidence la nécessité réelle pour les organisations de fournir des preuves tangibles de la solidité de leurs structures et de leurs contrôles en matière de risques et de gouvernance. Les régulateurs sont de plus en plus attentifs aux processus mis en place par les entreprises pour gérer les risques de manière globale. La valeur de cette approche intégrée ne se limite pas aux secteurs hautement réglementés. Considérer les risques de manière disparate, ou département par département, nuit à la position concurrentielle, à la réputation et à la croissance stratégique d’une organisation. Alors que les risques assurables sont devenus très prévisibles, les menaces non assurables, comme celles qui pèsent sur la marque, sont incroyablement imprévisibles et ont le potentiel d’infliger les dommages les plus importants à l’entreprise. Les systèmes de gestion des risques font l’objet d’un examen plus approfondi, en particulier dans le sillage de COVID-19, qui a mis en évidence des lacunes et des points faibles importants dans les approches actuelles des organisations. En fait, 48 % des organisations reconnaissent qu’ il est urgent de revoir leurs processus et leurs technologies en matière de gouvernance, de risque et de conformité.