Si vous pensez que la politique en matière de téléphonie mobile pour les conducteurs est un sujet qui convient mieux aux parents d’adolescents qu’au personnel de votre entreprise – que vous ayez un parc automobile ou non -, vous devriez peut-être reconsidérer la question.

Le mois d’avril est le mois de la sensibilisation aux conducteurs distraits, et des organisations telles que le National Safety Council et l’OSHA encouragent vivement les employeurs à lutter contre les habitudes de conduite dangereuses de leurs employés, et voici pourquoi : Tout d’abord, les accidents de la route aux États-Unis coûtent aux employeurs 47,4 milliards de dollars en dépenses directes liées à la trésorerie en 2013, selon le rapport le plus récent de 2015 le plus récent

du Réseau des employeurs pour la sécurité routière. Ces dépenses en espèces comprennent les soins médicaux, la responsabilité civile, la perte de productivité et les dommages matériels.

En outre, les accidents de la route sont la première cause de décès liés au travail et représentent 24 % de toutes les blessures professionnelles mortelles, selon le rapport 2015 du National Safety Council, Employer Liability and the Case for Comprehensive Cell Phone Policies (La responsabilité de l’employeur et le cas des politiques globales en matière de téléphone portable). Le rapport aborde explicitement le rôle des appareils mobiles dans la distraction au volant, qui peut bien sûr entraîner des accidents. Il invite les employeurs à élaborer des politiques en matière de téléphonie mobile qui respectent les meilleures pratiques de sécurité, réduisent les risques importants et minimisent la responsabilité. Il précise que les politiques doivent définir la manière dont les organisations vont.. :

  • Sensibiliser les employés
  • Contrôler la conformité
  • Appliquer la politique
  • Violations d’adresses

En outre, elle précise que les politiques des employeurs doivent être exhaustives et porter sur les dispositifs portables et mains libres, sur tous les employés, sur tous les véhicules de l’entreprise, sur tous les téléphones portables de l’entreprise et sur toutes les communications liées au travail, même dans un véhicule personnel ou sur un téléphone portable personnel. La tâche peut sembler ardue, mais certains employeurs s’appuient sur leurs systèmes d’information de gestion des risques pour s’attaquer au problème des pratiques de conduite dangereuses. Par exemple, les entreprises qui proposent une formation à la sécurité routière à leurs employés peuvent savoir qui a suivi la formation, déclencher des rappels automatiques pour que les employés suivent un cours s’ils ne l’ont pas encore fait, ou avertir automatiquement la direction si quelqu’un n’est pas en règle. En outre, si les entreprises collectent des données sur les accidents à l’aide des fonctions de collecte automatique de données sur les incidents de leur système d’information sur la gestion des risques, elles peuvent facilement enregistrer les facteurs impliqués dans un accident, notamment si la distraction au volant ou l’utilisation d’appareils mobiles a joué un rôle. Ces incidents peuvent également être signalés et le système déclenchera des notifications automatiques pour faciliter une intervention et une analyse plus rapides afin de minimiser les responsabilités futures. Enfin, les systèmes d’information sur la gestion des risques qui adoptent une approche intégrative – permettant aux utilisateurs de consulter différents types de données sur les risques à partir d’un seul endroit – peuvent en fait marier la composante de suivi de l’éducation avec la composante de gestion des incidents. Ainsi, les organisations peuvent aller jusqu’à analyser si un conducteur utilisant un appareil mobile au moment d’un accident a effectivement suivi la formation requise, ou si le conducteur est un récidiviste. Les entreprises peuvent alors déterminer si leur formation a un impact positif ou si les récidivistes doivent faire l’objet d’un recours. Le mois de sensibilisation à la distraction au volant est un rappel utile pour ne pas négliger les risques que nous considérons parfois comme hors de notre contrôle. Pensez à prendre le temps, ce mois-ci, de revoir les politiques de votre organisation concernant l’utilisation d’appareils mobiles pendant la conduite au travail.