La gestion des risques a longtemps été considérée comme une opération d’arrière-guichet plutôt modeste, avec un accès très limité à la suite C-suite. Peu d’écoles de commerce proposaient des programmes dédiés à la gestion des risques ou rendaient les cours de gestion des risques obligatoires pour l’obtention d’un diplôme. Et les jeunes n’aspiraient que rarement à devenir des gestionnaires de risques. COVID-19 a propulsé les professionnels du risque sous les feux de la rampe, presque du jour au lendemain. Ils ont désormais l’attention des dirigeants avides de données exploitables en temps réel sur les risques. Pour la première fois, les professionnels du risque ne se contentent pas d’apporter leur soutien aux décideurs, ils mènent l’agenda.
Un récent sondage de Gartner a révélé que près de 7 responsables ERM sur 10 sont invités à fournir des rapports plus fréquents sur les risques.
« Cette crise a permis à mon équipe de mieux connaître l’entreprise. Chaque nouveau problème offre de nouvelles opportunités, et cette crise n’a pas fait exception. Les rapports sont partagés quotidiennement avec la direction et l’équipe exécutive. »
– Beth Otto, directrice de l’intégration des congés et de l’invalidité, Schwan’s
Les gestionnaires de risques ont le vent en poupe. Et il était temps.
Au fil des ans, la gestion des risques s’est progressivement élargie au-delà de ses origines d’achat d’assurance pour inclure des risques de tous types dans l’ensemble de l’entreprise. Aujourd’hui, le rôle d’un gestionnaire de risques est assez complexe et requiert un large éventail de compétences. Il doit être capable d’évaluer tous les aspects d’une entreprise, des sinistres aux chaînes d’approvisionnement, d’entretenir de nombreuses relations à l’intérieur (RH, informatique, juridique, etc.) et à l’extérieur (courtiers d’assurance, transporteurs, TPA, cabinets d’avocats, etc.) de l’organisation, de comprendre un bilan et d’être en mesure de quantifier, par exemple, le coût d’un fournisseur de pièces détachées en Chine qui fait faillite pendant trois mois – tout en répondant aux autorités de réglementation et aux investisseurs.
Les dirigeants démontrent leur nouvelle appréciation des gestionnaires de risques en leur accordant un siège permanent à la table des négociations stratégiques.
Même avant la pandémie, le Bureau of Labor Statistics des États-Unis prévoyait une croissance des emplois dans le domaine de la gestion des risques de 16 % jusqu’en 2028, ce qui est beaucoup plus rapide que la moyenne. Si l’on ajoute à cela la récente montée en puissance du secteur, certains prédisent que des dizaines de milliers de nouveaux postes seront créés dans le domaine de la gestion des risques, à mesure que les organisations intensifieront leurs recrutements pour renforcer leurs capacités en la matière. La gestion des risques est aujourd’hui l’un des métiers les plus en vogue. Chapeau bas à tous les gestionnaires de risques qui se distinguent ! Si vous envisagez d’entrer dans le domaine de la gestion des risques, jetez un coup d’œil aux Risk All-Stars de Riskonnect, un groupe de professionnels du risque inspirants et impressionnants. Découvrez comment ils sont entrés dans la profession, ce qu’ils aiment dans ce domaine et les mots qui les animent.
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